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Affaire Ranucci : 5 juin 1974... A 15h45 avec le corps de la fillette surgira l'horreur !

 

(Extraits) A 15h20, un premier indice est découvert. Juste dans la galerie de la champignonnière où s’était embourbé le coupé Peugeot et que fouillent, en compagnie d’Henri GUAZZONE, le capitaine GRAS et quelques gendarmes. Il s’agit d’un pull-over rouge qui n’avait pourtant pas sauté aux yeux du responsable de l’endroit deux jours plus tôt, en admettant qu’il ait déjà pu s’y trouver. Il n’a d’ailleurs pas dû y être déposé depuis longtemps car, malgré l’humidité qui règne dans la champignonnière, le vêtement retrouvé n’est pas du tout humide, ce que la juge chargée de l’instruction constatera. Sans toutefois qu’elle imagine que ce vêtement ait pu appartenir à l’un des ouvriers de la champignonnière, ce qui expliquerait qu’il n’ait pas sauté aux yeux de GUAZZONE et de son employé RAHOU au cours de l’après-midi du 3 juin. La juge di MARINO fera noter effectivement par sa greffière un peu plus tard dans son procès-verbal de transport sur les lieux : « Il nous a été indiqué qu’un pull-over rouge, propre, ne portant aucune trace de moisissure, avait été découvert à proximité des traces de pneus les plus éloignées de l’entrée de la galerie. »

5 juin 1974... A 15h45 avec le corps de la fillette, va surgir l'horreur !...

Vingt-cinq minutes plus tard, à 15h45, l’un des gendarmes motocyclistes détachés en renfort pour participer aux recherches, pénètre dans un buisson d’épineux proche et sent sous ses pieds quelque chose de mou. Il se penche, écarte un amas de branchages fraîchement coupés et maculés de sang et finit par découvrir un cadavre d’enfant. La vision est tellement horrible que le gendarme, pourtant habitué à en voir d’autres quand il a à prendre en charge des accidents de la route, est pris de violentes nausées et qu’il doit s’écarter pour vomir. On s’emploie à dégager le petit corps soigneusement caché sous les branchages, comme si on avait fait en sorte de le dissimuler à un endroit difficile d’accès pour éviter qu’il soit repéré trop vite. C’est celui d’une fillette qui porte des vêtements identiques à ceux que portait la petite Marie-Dolorès RAMBLA lors de son enlèvement dans le quartier marseillais des Chartreux, deux jours plus tôt. Sans l’aide du chien prévu, cette découverte tient du miracle.

Pour l'auteur cette affaire reste émaillée de doutes, des doutes du même type que ceux qui ont amené Clémence ELDER-COUE (vidéo ci-dessous) à réaliser sa propre enquête en se rendant compte qu'il y avait beaucoup de choses qui ne collaient pas. Ce qui renforce d'autant une possible innocence du jeune niçois qui n'aura été exécuté qu'à cause de ses maladresses et de son emportement durant l'enquête. Une interview réalisée récemment sur France-Télévisions.

L'ouvrage de Louis PETRIAC sera accessible dans notre boutique en ligne.

CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1