Début février 2012... Après avoir revu une sœur qu'il avait perdu de vue depuis une quinzaine d'années et appris que le quartier de son enfance venait d'être rasé sans qu'il l'ait revu et dont il s'était éloigné depuis quarante ans, notre auteur Louis PETRIAC a soudain éprouvé le besoin de se replonger dans un passé qu'il croyait à jamais enfoui en lui. Comme s'il avait soudain eu envie, après avoir voulu l'effacer longtemps de sa mémoire, de se remémorer de ce qu'il avait tout de même vécu de positif dans ce quartier lorsqu'il était enfant au milieu de tous ceux dont il avait perdu la trace.
Quarante ans après l'avoir quitté, face à un monde confronté à la duplicité, à l'intolérance et au challenge permanent, l'auteur a éprouvé l'envie de s'offrir un retour en arrière et de retrouver une époque où les gens étaient heureux, malgré leurs petits moyens. Peu inquiets de ce que pouvait leur réserver l'avenir, ils vivaient et, pour eux, c'était l'essentiel. En moins de quinze jours naîtront au début du mois de février 2012 ces Histoires d'Avant sans qu'il imagine encore que suivrait dix ans plus tard un hommage un peu plus appuyé encore à son père et à ce quartier où il était né et qu'il avait quitté en 1971 convaincu d'avoir vécu une "enfance manquée" (photo ci-dessus). Avec une réédition de ces premières histoires il aura l'occasion de revenir à ce premier travail d'autant que certains des chapitres de ce premier ouvrage avaient été insuffisamment développés et que des documents avaient refait surface depuis dont il n'avait pu disposer neuf ans auparavant. Des données ignorées dont son père n'avait jamais évoqué l'existence et qu'il avait sans doute voulu oublier lui aussi, et pour cause !
Dans ces histoires d'avant, l'enfant qu'il était redevenu le temps d'un livre avait eu à cœur de se rappeler de tous ceux qu'il avait côtoyés vingt ans durant mais, dix ans plus tard, ne se devait-il pas de revenir aussi et surtout sur ce quartier qu'il fallait mieux définir en évoquant après une longue enquête ce qui avait été laissé de côté précédemment ? Car ce Roi du Café, c'était en fait un ancien débit de boissons du nom de Cantine de la Gare que son père avait acquis en 1933 avant de partir à la guerre guerroyer contre les nazis et de tout y perdre, ses illusions comme son entourage avec une première épouse qui avait choisi de mettre les voiles après avoir fait bombance pendant cinq longues années de guerre et hors de tout contrôle. Une Cantine de la gare (en tête d'article) qu'il retrouvera en juin 1945 dans un très mauvais état mais toujours debout et sans avoir été bombardée. Pour son fils, devenu auteur, il fallait savoir ! Que s'était-il donc passé dans cette rue où il avait grandi ? Notamment durant ces quatre années de guerre qui avaient vu les nazis occuper un secteur où l'on avait entassé à proximité de ce futur Roi du Café des agrumes pendant que le peuple crevait de faim et, pire, également... les biens de Juifs spoliés à Paris durant les rafles de juillet 1942 ! Et pourquoi voici quinze ans avait-on soudain voulu tout raser pour y implanter un site marchand du nom de Millénaire (vidéo en fin d'article) où d'autres ont fini depuis d'engloutir à leur tour toutes leurs espérances après une crise sanitaire ponctuée d'actes de gestion calamiteux ! On parle même aujourd'hui de fermeture de l'espace avant de projeter autre chose pour mettre un terme à un gâchis manifeste !
Ces deux ouvrages, vous avez désormais la possibilité de vous les procurer en vous rendant dans notre boutique en ligne. Bien qu'il ne nous reste plus en stock que très peu d'exemplaires de ces premières Histoires d'Avant qui n'ont pas fait l'objet d'une réimpression !
HISTOIRES D'AVANT, ISBN n° 978-2-918296-11-9 - C'ETAIT LE ROI DU CAFE ISBN n° 978-2-918296-50-8

