Antonne-et-Trigonant en Périgord, 18h20... Le lundi 20 juin 2016, c'était une grande journée. Oui, une grande journée pour Louis PETRIAC qui n'avait pas ménagé ses efforts pour que soit publié l'ouvrage de cet ancien maquisard ! L'une de ces journées que l'on se plaît à vivre parce qu'elles réparent quelques injustices ! Et des injustices, notre maquisard de Trélissac, qui fêtait ses 92 ans en août 2016, en avait traversé quelques-unes. Sans jamais, pourtant, perdre le fil de ce qui l'avait amené à résister contre les hordes hitlériennes à partir de l'âge de 17 ans 1/2. C'était en 1942 à une époque où plus personne n'y croyait sauf, peut-être, une poignée de fous. Des hommes assez fous, oui disons-le, pour se lancer dans une pareille entreprise alors que les plus hauts responsables de leur pays avaient intimé à la Nation de collaborer avec l'ennemi dix-huit mois auparavant comme ce vieillard antisémite qui sera du reste condamné à mort en août 1945 avant d'être gracié par le général de GAULLE et emprisonné à l'Ile d'Yeu !
Après une très longue présentation de l'ami de toujours Max JARDON, ancien responsable de l'AOL et Président du Cercle de Généalogie du Périgord, relayé par le Général MAGNY, et sept ans après avoir publié un ouvrage criant de vérité (ci-dessus), réédité en 2013, Robert SUDEY avait donc été fait Chevalier de la Légion d'Honneur. Non, sans qu'on loue ses qualités de résistant contre l'ennemi d'alors bien sûr, mais aussi contre le destin et ce bras promis à l'amputation qu'il conservera finalement grâce à un chirurgien émérite, le Professeur strasbourgeois FONTAINE qui lui greffera des tendons de chiens errants !
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