C'est incontestablement l'adoption du plan Young qui aura été en 1928 à l'origine de la montée en puissance de Joseph GOEBBELS repéré pour être monté au créneau de ce qui était présenté comme une mise à mort de l'Allemagne.
Ce plan dû à un financier américain : Owen D. YOUNG présidant une commission d'experts, succédait après un certain nombre de travaux à un autre plan qui avait travaillé sur le remboursement par l'Allemagne des réparations de guerre dans le cadre du traité de Versailles. Le seul problème que présentait cette nouvelle contribution était qu'elle était davantage étalée dans le temps et que la patrie du docteur GOEBBELS ne verrait la fin de son calvaire qu'en… 1990 ! Pour un nazi en herbe comme lui qui venait en outre d'accéder dès 1928 à des responsabilités de parlementaire au Reichstag, c'était impensable et peu envisageable ! Pour lui cette ratification du nouveau plan YOUNG équivalait donc à une véritable guerre d'autant qu'elle allait pénaliser trois générations futures d'Allemands. Sans s'accorder le moindre répit en dehors de besoins sexuels croissants, on reconnaîtra que le gauleiter de Berlin avait travaillé jusqu'à l'épuisement délaissant ses conquêtes éphémères. Au pont qu'on était loin les premiers temps de l'image qu'il donnera ensuite de lui avec des vêtements qui étaient alors ceux d'un prolétaire, même s'il ne donnait pas l'impression d'être un ouvrier. Une image qu'il changera très vite au comble d'un narcissisme criant ! Au point que rien n'y résistera : besoin d'être manucuré, d'être également vêtu avec des habits d'apparat... L'homme avait des goûts de luxe qu'il prendra soin de satisfaire.
Mais s'il est admis que l'homme ait été un narcissique de la pire espèce, peu en revanche se sont hasardés à en faire un maniaco-dépressif capable entre deux poussées suicidaires de se lancer dans des défis impressionnants. Et pire encore, d'un homme capable d'être manipulé par un être encore plus pervers que lui, cette épouse que peu d'historiens ont réellement eu l'envie de bien détailler alors que pour le dernier auteur de son portrait Louis PETRIAC, c'est une perverse narcissique. Plaire à cet être dévoré par l'ambition et un manque d'empathie criant, sera un défi de plus parmi ceux qu'il fallait relever pour que Joseph plaise à celui qu'il avait choisi de suivre aveuglément depuis 1925 : Adolf HITLER. Le Führer finira d'ailleurs par lui permettre d'accéder aux plus hautes destinées du Reich, puisqu'avant de se suicider avec celle qui était devenue sa femme, il en fera son successeur au poste de Chancelier. Ce qui était loin de déplaire à cette Magda que Joseph avait épousé quatorze ans plus tôt, une véritable pasionaria de l'alcôve qui, dès les premiers mois de leur relation, avait su se rendre indispensable au terme de nuits d'extase que Juppche (1) avait appréciées. Seul problème et de taille, les exigences de cette épouse qui n'était jamais satisfaite de rien et qui avait rêvé d'accéder, avant de céder au Gauleiter - c'est démontré - au rang le plus haut du Reich en partageant la couche du "Fiancé de l'Allemagne". Un but qu'elle n'atteindra jamais, coiffée sur le poteau par Eva BRAUN, une gamine un peu nunuche, qui plaisait énormément au psychopathe nazi qu'était Tonton Adolf. Il est cependant un fait, celui que le propagandiste nazi ait pu emporter avec sa disparition pas mal d'éléments qui auront fait défaut aux historiens pour mieux cerner ce qui a pu se passer dans l'entourage d'Adolf HITLER et notamment dans le bunker de la mort. Car si certains des carnets ont pu être retrouvés, tout porte à croire qu'ils aient pu être modifiés du vivant des GOEBBELS, sans doute pour que ces éléments puissent être plus acceptables lorsqu'on retrouverait toutes ces confessions après coup. Mais que dire quand on est face à un menteur comme Joseph GOEBBELS et comme il en existe aujourd'hui beaucoup chez les LaREM, en devinant que si un mensonge, seul, est un mensonge, un mensonge répété mille fois devient une vérité !
Dans un ouvrage qui revient sur son épouse (ci-contre), fille d'un juif Richard FRIEDLANDER qui avait engrossé une petite bonne du nom d'Auguste lors d'une nuit torride à Berlin à la fin de l'hiver 1901, cette égérie nazie que peu ont décrit avec les mêmes accents que Louis PETRIAC, lui il a fini au terme d'un long travail par avoir une toute autre vision du personnage qu'était réellement Magda GOEBBELS et sur l'influence qu'elle a pu avoir jusqu'au début du conflit sur le propagandiste nazi que savait être Joseph GOEBBELS. Avant que cette Chienne du Troisième Reich soit rattrapée par des problèmes de santé annihilant ses pulsions sexuelles et qu'elle ne puisse même plus se farcir le moindre giton pour agrémenter les absences de son chaud lapin d'époux. On évoquera en effet une hémiplégie faciale sans que la chose ait pu être confirmée. Cette créature restera néanmoins le monstre capable de tuer six de ses sept enfants sans que leur père indigne ne trouve une autre solution que celle de ce sacrifice ! Ne fallait-il pas post mortem laisser l'image et la seule de deux parents victimes de leur idéologie et non de celle de deux narcissiques qui avaient donné la mort à des enfants susceptibles un jour de découvrir le vrai visage de leurs parents et, pire que tout, de ce qu'était finalement le National-Socialisme, un jugement que les deux nazis redoutaient ! Quatre-vingt ans plus tard, le bluff marche toujours grâce aux nombreux historiens consentants et grâce aussi à ces images de propagande très flatteuses que le réalisateur VITKINE vient de proposer sur France-Télévision. Cette affreuse créature est donc toujours considérée comme "une mère idéale" mais, en aucun cas, comme la perverse qu'elle était réellement !
Le portrait de l'épouse de ce propagandiste souvent présenté comme un manipulateur encore plus radical qu'Adolf HITLER lui-même, est proposé dans notre boutique en ligne.
MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, 978-2-918296-43-0
(1) Le diminutif affectueux dont ses parents l'avaient affublé.