Le seul tort qu'aura eu Gabriel BOULOGNE ce jeune homme issu de Nantheuil en Dordogne sera d'avoir eu un peu plus de vingt ans en 1943, une année où malheureusement pour des tas d'autres jeunes gens comme lui, les nazis avaient décidé de leur imposer un Service du Travail Obligatoire et de les envoyer travailler dans leurs usines en Allemagne ou dans des pays qu'ils avaient annexé ! Lui, Gabriel, ce grand-père dont l'auteur Cédric évoque ici son périple en territoire nazi durant un STO imposé, c'est dans la région des Sudètes en Tchécoslovaquie qu'il atterrira ! Une région qu'Adolf HITLER venait d'annexer en mars 1939 après avoir fomenté machiavéliquement une révolte frontalière quelques mois auparavant !
Ce qui a sauvé ce garçon encore à la fleur de l'âge qui se distrayait en jouant de l'accordéon et qui était heureusement assez débrouillard, sera d'avoir pu garder un lien avec les siens en racontant dans des lettres, avec son style à lui, ce qu'il vivait dans cette région des Sudètes. Avec parfois des jours sans, miné par un moral défaillant ! Juste histoire aussi de se tenir informé malgré la censure d'une situation dont, évidemment, on ne parlait pas en pays tchèque ! Et pour cause, surtout à un moment où, après l'été 43, la débâcle nazie était proche après Stalingrad et Koursk ! Les troupes allemandes ne venaient-elles pas de subir après le rude hiver de Stalingrad une nouvelle défaite majeure en Ukraine ? Heureusement, il y avait les autres, ceux qui, comme lui, enduraient ces travaux forcés et avec lesquels il oubliait les épreuves. Ces lettres écrites par un tout jeune homme témoignent de ce qu'a pu être cet emprisonnement, même si ces jeunes gens étaient rétribués, ce qu'on leur reprochera du reste à leur retour en France, les assimilant souvent à des volontaires, alors qu'il n'en n'était rien. Beaucoup demanderont d'ailleurs légitimement des indemnisations pour avoir subi une telle contrainte et avoir dû quitter les leurs et aussi, quelquefois, un emploi. Tant auprès de l'Etat français qu'auprès de l'Allemagne. Certes, beaucoup diront que le jeune Gabriel aurait pu rejoindre le maquis, mais cela aurait été accepter de mettre en danger les siens, car les nazis et le gouvernement d'un tordu du nom de LAVAL avaient été clairs menaçant de représailles les familles de ceux qui seraient réfractaires.
Ce témoignage qui sera proposé demain 18.12, également dans notre boutique en ligne. et sur lequel nous reviendrons a été conçu par un ancien enseignant, Cédric BOULOGNE pour que l'on sache ce qu'avait pu subir son grand-père en 1943 et 1944 puis à son retour en 1945. Comme quelques autres qu'on traitera en véritables traîtres ! Nous avions déjà eu l'occasion de publier en 2019 un premier ouvrage sur un autre Jeune adolescent face à la guerre, Jean RODON qui avait même, lui, subi des violences durant son STO.
Ce témoignage qui sera proposé demain 18.12, également dans notre boutique en ligne. et sur lequel nous reviendrons a été conçu par un ancien enseignant, Cédric BOULOGNE pour que l'on sache ce qu'avait pu subir son grand-père en 1943 et 1944 puis à son retour en 1945. Comme quelques autres qu'on traitera en véritables traîtres ! Nous avions déjà eu l'occasion de publier en 2019 un premier ouvrage sur un autre Jeune adolescent face à la guerre, Jean RODON qui avait même, lui, subi des violences durant son STO.
LETTRES D'UN DAMNE AU COEUR DE LA MACHINE NAZIE, Cédric BOULOGNE, 184 pages, ISBN 978-2-918296-61-4