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Le terrible secret de la tueuse d'enfants du bunker...

Alors qu'était diffusé sur FRANCE-TELEVISION un nouveau film évoquant l'égérie nazie Magda GOEBBELS (1), film qui s'appuiera une fois encore sur des éléments tronqués issus de la propagande du Troisième Reich, nous ne pouvons que regretter que l'on ait aussi peu tenu compte des dernières recherches entreprises par l'historien allemand Oliver HILMES et le russe Léonid GUIRCHOVITSCH quant aux origines de l'épouse de Joseph GOEBBELS.

C'est pourtant grâce à son père Richard FRIEDLANDER (et non son beau-père) dont elle oubliera l'existence une fois devenue nazie que la future Frau Doktor Reichsminister Magda GOEBBELS a pu, lorsqu'elle était pensionnaire aux Ursulines de Vilvoorde en Belgique, consigner dans un journal intime ses premiers tourments. Ses premières espérances aussi. Un cadeau d'anniversaire symbolisé par un luxueux album orné, que ce père attentionné, marchand de cuir, lui avait offert en novembre 1913 pour... ses douze ans. S'en voulait-il de ne pas avoir été présent lors de sa naissance douze ans plus tôt et d'avoir dû se séparer à Berlin de cette petite bonne égocentrique et dissimulatrice du nom d'Auguste qui savait y faire avec les hommes et pour laquelle il éprouvait un tendre sentiment ? En admettant que celle-ci l'ait informé que de leurs nuits d'amour de l'hiver 1901 était née une fillette ? Pas sûr d'ailleurs qu'il en ait été informé ! Cette petite bonne qu'il a donné le sentiment de ne jamais avoir oubliée, il l'invitera cependant à partager son nouveau domicile belge une fois qu'elle se sera séparée d'Oskar RITSCHEL, le fils de ses patrons qu'elle avait cru devoir épouser après avoir accouché, très probablement pour se mettre à l'abri du besoin. Un stratagème qu'elle utilisera une fois encore lorsque sa fille Magda unira un temps sa destinée à l'une des fortunes les plus en vue, Günther QUANDT qui, lui aussi, n'était pas disposé à conserver près de lui un... beau-père juif ! Un véritable malheur pour Richard FRIEDLANDER qui perdra successivement tout ce à quoi il s'était attaché !

Magda Goebbels... la fille illégitime de Richard Friedländer !

"Dorénavant, avait écrit dans ce journal intime une Magda déjà en avance pour son âge à treize ans, je noterai ma vie jour après jour, et tout ce que je considère comme étant de mon devoir de transmettre à mes descendants. J'ai choisi ma devise : Oublier la sagesse. Mon chiffre porte-bonheur sera le sept et j'aurai autant d'enfants, garçons et filles. Ma lettre porte-bonheur : le H, comme Heinrich HEINE". Un aveu contraire aux recommandations de Sœur Ursula qui estimait au couvent des Ursulines qu'il était nocif de lire HEINE à l'âge de douze ans. Une annotation qui contredit également une version fabriquée de toutes pièces par la propagande nazie et consistant à affirmer que tous ces H, première lettre des prénoms choisis pour ses enfants par la future Magda GOEBBELS l'avaient été à partir de 1932 pour honorer Adolf HITLER dont Magda s'était éprise dès leur rencontre de septembre 1931 au Kaiserhof de Berlin. Ne fallait-il pas absolument, dès cette rencontre et son mariage avec Joseph GOEBBELS, fabriquer à la perverse nazie un curriculum vitae sans taches et cette adoration pour Heinrich HEINE, un poète juif ne devait donc en aucune façon transparaître ! Pas plus qu'elle pouvait être la fille de Richard FRIEDLANDER, un autre Juif, qu'on enverra croupir à Buchenwald où il mourra, oublié de tous ceux qu'il avait aimés et de cette fille qu'il avait élevée ! On fera donc de ce dernier et pour la postérité un beau-père attentionné et non le géniteur d'une demoiselle avide de pouvoir et de puissance. Une perverse manipulatrice dénuée du moindre sentiment qui n'aspirait qu'à faire plier les plus faibles et... qui sacrifiera six de ses sept enfants en avril 1945 pour qu'ils ne sachent jamais qui étaient leurs vrais parents voire leur grand-père Richard et ce qu'était réellement le National-Socialisme ! En organisant autour de son suicide avec le concours de son époux Joseph une mise en scène destinée à tromper le monde. L'un des jeux de dupes dont l'Histoire aura été le témoin, sans hélas avoir rien pu ni voulu changer ! Il suffit d'entendre les historiens à ce propos...

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(1) En seconde partie de soirée.

MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, 978-2-918296-43-0