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Négations, un polar sur fond d'obsession...

Couvert Négations A3"... Vêtue pour l'occasion d'un élégant tailleur Versace sombre dont certains pans de la jupe s'ouvraient sur des perspectives audacieuses, Irène Debrun était effectivement désespérante de séduction. Une très belle femme qu'il était difficile pour un homme d'ignorer. Tout en la saluant, le magistrat sentit sa gorge se nouer, espérant secrètement que son interlocutrice n'ait rien perçu de son trouble. Avec ses longs cheveux auburn ondulés, tombant en cascade sur ses épaules, prête à relever tous les défis, la jeune femme laissait supposer qu'elle devait connaître la réelle signification du mot pouvoir, ce qu'il convenait de faire pour en avoir et la meilleure façon de s'y prendre pour museler ceux qui en avaient."

Il en avait envie depuis très longtemps, mais le projet était resté lettre morte quelques années. Pris par ses autres obligations de créateur tout au long des derniers mois, et par l'écriture d'autres ouvrages*, Louis PETRIAC avait régulièrement différé le projet. Avant de finalement se décider à y consacrer du temps... Car écrire un tel récit demande à la fois une foule de connaissances et l'aide de beaucoup de spécialistes. Que ceux qui sont intervenus, apportant souvent un concours désintéressé, en soient ici remerciés !

On l'aura compris à la lecture du texte de quatrième de couverture (repris ci-dessus), Négations, aborde un thème très actuel : celui du pouvoir et de la rapacité, celui aussi des travers de l'homme quand il se révèle incapable de maîtriser ses pulsions et envies et ses émotions.

Cet ouvrage est disponible dans notre boutique en ligne.

NEGATIONS, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-09-6 

 * Une biographie Chanson Française consacrée aux Compagnons de la Chanson publiée en mai 2011.

Le miroir brisé ou quand se brise une relation...

 

A partir de la sortie de l'ouvrage du docteur Marie-France HIRIGOYEN sur le harcèlement moral, on a commencé à beaucoup écrire sur cette perversion narcissique qui avait existé jusqu'alors mais qu'on avait été incapables de discerner. Beaucoup produiront donc des écrits mettant en scène cette pathologie sous différentes formes. Après l'avoir longtemps caché, Louis PETRIAC avoue aujourd'hui avoir lui aussi subi un tel harcèlement, et il ne sera pas le dernier à proposer un ouvrage accentuant les conséquences découlant de l'attitude d'un pervers narcissique : Le miroir brisé. Un ouvrage qui devait été publié chez un éditeur parisien : Les Editions Résidence mais dont l'agencement ne convenait pas à notre auteur. Mais voyons ici de quelle façon ont été évoquées dans cet ouvrage les conséquences dommageables liées à un comportement pervers émanant d'une femme, comportement dont parle en fin d'article un coach Alice BERGELAC (extrait vidéo)

Extrait des textes : Dans sa cellule, Georges ne tenait plus en place. Accusé d'un délit qu'il n'avait pas commis, il ressassait les derniers événements, se demandant ce qui avait bien pu se passer chez celle qu'il avait longtemps aimée pour qu'elle se montre aussi peu concernée parce qu'il subissait. Ce qui le navrait, ça n'était pas tant de passer pour ce qu'il n'était pas, c'était surtout d'avoir pu lui inspirer l'image de quelqu'un capable de commettre un acte aussi barbare que celui qui lui avait valu de comparaître devant un tribunal. Et à plus forte raison celui des Assises. En un mot d'être considéré comme un criminel, quelqu'un de basse engeance, pire un asocial...

Etre accusé d'avoir tué pour voler !... Y avait-elle seulement réfléchi avant de prêter le flanc aussi facilement à une telle mascarade surtout aux côtés de tous les autres ?... Pourtant, malgré ce qu'elle venait de lui faire, l'affection qu'il lui portait résistait encore. Comme s'il lui avait pardonné d'avoir agi ainsi, s'estimant seul responsable. Avait-elle songé un seul instant à ce que ce refus de le défendre signifiait ? Et n'avait-elle donc jamais cru en lui ? Le seul fait d'y repenser le blessait et le meurtrissait. Profondément. Surtout compte tenu de  ce qui les avait liés ou les liait toujours... Il revoyait encore la scène et cet instant crucial où venait de démarrer l'audition des témoins cités à décharge par la Défense, lorsque le Président de la Cour lui avait demandé ce qu'elle pensait de lui. Pour quelle raison avec cet embarrassant "je ne sais pas, je ne sais pas, il n'est pas comme les autres", s'était-elle bornée à produire un non témoignage ? Se rendait-elle compte qu'elle le condamnait avec de tels atermoiements ?

Si vous le souhaitez, vous pourrez vous procurer cet ouvrage dans notre boutique en ligne   


LE MIROIR BRISE, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-35-5

... Allo, bonjour ! Ici, c'est Paul Buissonneau, du Canada...

 

Buissonneau de nos jours

Au téléphone, il s'impatientait presque Paul BUISSONNEAU se souvient Louis PETRIAC !... C'est vrai qu'il s'était écoulé quatre longs mois depuis nos derniers entretiens avec lui et que, depuis le début de l'automne 2010, d'autres détails et d'autres anecdotes lui étaient revenus à l'esprit. Mais il y aurait encore eu tant de choses à dire sur ces années des débuts... Cela paraîtrait même normal, surtout après une telle épopée au sein des COMPAGNONS DE LA CHANSON sur laquelle sont revenus Christian FOUINAT et Louis PETRIAC pour les besoins d'une biographie après s'en être entretenus avec l'épouse de l'ancien historiographe des Compagnons, Hubert LANCELOT.

Car le Québécois en avait vu depuis ses débuts aux côtés d'Edith PIAF, ce film 9 garçons... un cœur dont il reste encore quelques extraits (voir ci-dessous) et la tournée américaine de l'hiver 1947-48. Voire ce surprenant prolongement de carrière au Québec où il fondera dans les années soixante le Théâtre de Quat'Sous avec son ami et complice Claude LEVEILLEE. Car ce que beaucoup ignorent c'est que l'ancien titi Paul BUISSONNEAU est un des hommes qui a le plus influencé la scène artistique au Québec grâce à son talent.

Ses cinq années passées au sein des COMPAGNONS DE LA CHANSON ont, il est vrai, constitué le terreau, ce qui lui aura permis de croire davantage en des atouts auxquels il n'avait jamais osé croire ! Alors qu'il était sur le point de s'engager dans une carrière de régisseur de théâtre au début de l'année 1946, son ami René LAMOUREUX, l'ancien Compagnon de la Musique, le décidera en effet à aller voir du côté des Compagnons. A huit, en juillet 1946, Jean-Louis JAUBERT et Marc HERRAND cherchaient vainement un ténor qui leur permettrait de rester à neuf, un chiffre auquel ils étaient attachés depuis qu'ils avaient choisi d'envoyer promener le magicien lyonnais Louis LIEBARD, leur premier formateur. Parce qu’au plan décisionnel, il est plus facile d’opter ou de refuser un concept à neuf et qu’au plan choral, trois barytons, trois basses et trois ténors, c’était tout de même quelque chose ! Et puis, en ce début d’année 1946, se profilait un titre dont on arrêtait plus de parler : Les trois cloches ! Une chanson qui fera le tour du monde et qui, plus de soixante-dix ans plus tard, est encore interprétée par des jeunes vedettes comme la pétulante Australienne Tina ARENA !

Notre biographie est toujours disponible dans notre boutique en ligne.

LES COMPAGNONS DE LA CHANSON : entre mythe et évidences, Christian FOUINAT et Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-02-7

La torture vue par un appelé du contingent, militaire en Algérie en 1961

 

Gratte-couilles ou l'image d'une armée dépassée !

Qu'en reste t-il aujourd'hui plus de soixante ans après la signature de ces accords d'Evian le 19 mars 1962 et d'une paix que beaucoup ne voulaient pas. Cette guerre d'Algérie dont on parle à nouveau beaucoup surtout depuis l'emprisonnement de Boualem SANSAL reste un épisode parfois douloureux d'une lutte fratricide entre des gens qui avaient parfois vécu longtemps ensemble avant de s'opposer, même avec une haine rentrée après 1954. Il faut aussi se souvenir que certains des actes commis pendant cette guerre d'Algérie l'ont été du fait d'un gouvernement qui, en 1956 déjà, avait choisi son camp. Sans doute saura t-on, un jour, la vérité sur cette guerre d'Algérie et sur ces légionnaires qui étaient parfois appelés en "renfort" de l'armée française. Il n'en reste pas moins que le témoignage de l'appelé du contingent que Louis PETRIAC avait publié à compte d'auteur, confirme que certains de ces actes sont aussi condamnables que pouvaient l'être ceux commis par les nazis quinze ans plus tôt. 

(Extraits de l'ouvrage) : Ce jour là, je me trouvais dans le local des télécommunications du poste de garde avec d’autres collègues appelés. Alors qu’on discutait, l’un d’entre nous, sergent de son état, nous fit part, tout fier et rigoleur, de la dernière trouvaille qu’il venait de mettre au point. Il s’agissait, d’après sa description enthousiaste, d’une matraque conçue avec du fil de fer barbelé entortillé. Pour lui donner davantage de poids, il l’avait lestée de boules de plomb. Son projet était, et là les mots sont absolument authentiques, de l’offrir à ses amis légionnaires !... Toujours avec des mots tout aussi inoubliables, il avait ajouté : « c'est pour qu'ils s’en servent pour frapper sur les couilles et la bite de leurs P.A.M... et j’ai prévu qu’après chaque coup donné, quatre à cinq centimètres de barbaque doivent se détacher » de leur support d’origine ! Lorsqu’on entend ça, il est quand même permis de se demander si Dieu ne regrette pas parfois de nous avoir envoyé un Sauveur... Je ne sais pas si ses amis légionnaires ont écrasé une larme à la vue d’un aussi touchant présent ? Pas plus que je ne sais davantage si son bidule infâme a réussi, après être passé par la phase réalisation, à connaître les délices de sa mise en service ?... Voilà, entre autres, à quoi pouvaient tenir les rapports de franche camaraderie entre les p’tits grivetons de France et celle d’une unité d’élite étrangère.

Séjour de rêve à Boghari est l'un des tout premiers ouvrages qui avaient été publiés à compte d'auteur sous notre premier label DECAL'AGE PRODUCTIONS. C'était en 2007 et Louis PETRIAC venait de commencer à s'intéresser à un autre travail consacré, lui, à la Chanson française avec les COMPAGNONS DE LA CHANSON. S'il a été publié à compte d'auteur c'est surtout parce que l'auteur, Jacques BERMUDEZ était malheureusement opposé à toute suggestion et correction et à tout marketing alors que l'ouvrage abordait une guerre d'Algérie restée dans beaucoup de souvenirs comme une meurtrissure et qu'il aurait fallu échanger davantage lors de sa publication. Les textes non corrigés sont donc ceux qui lui avaient été transmis pour publication. 

Ce témoignage sur la torture en Algérie s'ajoute à tous les autres dont certains ont été très fortement médiatisés comme celui qui suit, parce qu'ils mettaient en cause des responsables politiques comme l'ancien dirigeant Jean-Marie LE PEN.

SEJOUR DE REVE A BOGHARI, Jacques BERMUDEZ, ISBN n° 978-2-952411-7-43

Couvrant une période délicate de notre histoire, cet ouvrage commercialisé à un prix de 15 € reste disponible aujourd'hui encore.

Des artistes et des individualités dont, souvent, on ne parle plus...

  

Des artistes et des individualités dont, souvent, on ne parle plus...Fin 2011, après la décision de Google de mettre un terme à son projet de concurrencer Wikipédia avec ses knols, nous avions pris la décision de rapatrier la plupart des pages que nous avions eu l'occasion de concevoir avec Louis PETRIAC depuis le début 2009. Pages qui jouissaient par ailleurs d'une excellente audience puisque les internautes s'étaient très vite intéressés à ces knols, le nom que Google leur avait donné. Sur notre site DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions qui était alors hébergé chez Eklablog, certaines de ces pages consacrées à ces aînés émérites dont celle du regretté BOURVIL interprétant l'une de ses plus belles chansons tendres : Le maître d'école (extrait vidéo ci-dessus), et de Juliette GRECO qui a fait ses adieux au public restent aujourd'hui accessibles, à partir de la liste ci-dessous, pages qui ont pu échapper au carnage opéré par la société Webedia de LADREIT de LACHARRIERE en décembre 2024. 

Portrait Bourvil.pdf                   Portrait Compagnons Chanson.pdf

Portrait F. Mella, soliste.pdf     Portrait Juliette Greco.pdf

Portrait Jean Broussolle.pdf     Portrait Jean Ferrat.pdf

Portrait Georges Brassens.pdf Portrait Serge Reggiani.pdf

Portrait Gilbert Bécaud.pd        Portrait Coluche.pdf

Portrait René Mella.pdff           Portrait Roger Couderc.pdf

Portrait Guy Bourguignon.pdf  Portrait Jacques Martin.pdf

Portrait Marc Herrand.pdf

Portrait de Jacques Bodoin.pdf

Portrait Edith Piaf.pdf

Portrait Yvette Giraud.pdf 

Un témoignage fort sur la guerre dans un Paris occupé, que celui de Jean Rodon !

Un témoignage fort que celui de Jean Rodon !

Quand je parlais de témoignage fort au moment où nous commencions à écouler ce Journal d'un adolescent face à la guerre de Jean RODON, je crois que j'étais dans le vrai ! Les nombreuses pages consacrées aux rencontres de cet ancien militant syndical pendant cette horrible guerre, même au pays nazi, le démontrent. Tant celles lui ayant valu de ramasser des dérouillées mémorables face à des nazis survoltés et amers subissant leurs premiers revers en Russie, que celles qui auront mis sur son chemin des jeunes Allemandes comme cette infirmière qui acceptera de le soigner sans rechigner, malgré son statut d'ennemi du Reich, alors qu'il était atteint de diphtérie !

Jean RODON qui avait pris attache avec moi voici déjà quelques années en vue d'élaborer un récit de vie de ce qu'avait été son existence aura mis longtemps avant de ce décider à livrer cet écrit. Et c'est la nouvelle société d'édition qu'est devenue DECALAGE PRODUCTIONS EDITIONS en 2017 qui vient de reprendre le flambeau, parce qu'il aurait été regrettable que cet ouvrage témoignage de quelques 252 pages proposé à 21 euros ne voie jamais le jour, d'autant qu'il aide à comprendre ce qu'aura été le cheminement de tous ces jeunes gens de vingt ans qui, par la faute d'un gouvernement de collaboration, se sont trouvés embarqués dès février 1943 dans ce partenariat forcé sans même qu'on leur ait demandé leur avis. D'autant que certains n'en reviendront pas !

EXTRAITS : J’avais sympathisé avec une jeune infirmière stagiaire qui m’avait même soigné avec beaucoup de gentillesse. A chaque fois qu’elle avait un peu de temps de libre, elle venait parler avec moi et je lui avais promis, si j’en avais la possibilité, de venir la voir plus tard. Le jour de mon départ, elle vint m’accompagner jusqu’à la sortie du service en prenant malgré tout quelques précautions, car nous n’étions tout de même pas au paradis dans cet hôpital, et elle aurait pu être sévèrement recadrée... Vivant à l’époque de tous les dangers, cela n’était peut-être qu’une imprudence de plus, mais je ne pouvais pas laisser passer l’occasion d’un instant agréable le plus bref soit-il avec quelqu’un qui avait fait preuve d’humanité à mon égard. 

Arrivé en début d’après-midi, je m’étais posté à proximité de l’entrée de l’hôpital où nous nous étions quittés quelques jours plus tôt. Ce jour de visite fut un atout et me rassura, car je m’étais trouvé moins isolé en étant parmi les autres, même sans être à l’abri d’un contrôle de police. En tenue d’infirmière, et sans une coiffe qu’elle avait dû ôter par coquetterie féminine, elle me rejoignit discrètement, m’apparaissant beaucoup plus jolie avec ses cheveux bruns. Bien que sachant cette rencontre sans lendemain, les battements de mon cœur trahirent mon émotion. Après nous être serrés la main comme des amis, nous commençâmes à engager une conversation plutôt chaotique malgré des moyens très limités de part et d’autre, les gestes remplaçant souvent les paroles et une langue commune que nous ne maîtrisions, ni l’un ni l’autre. Son comportement à mon égard commença à changer lorsqu’elle comprit que j’étais Parisien, semblant soudain porter sur moi un regard différent. Elle devint même beaucoup plus volubile et souriante, répétant à plusieurs reprises Paris-Paris. Comme si l’attirance qu’exerçait notre capitale sur les étrangers et même chez les Allemands ralliés au nazisme avait été évidente. Mais je l’avais déjà constaté ici, dès que le mot Paris ou Parisien était prononcé, on sentait un changement de comportement, presque sympathique, se produire...

Cet ouvrage vous est proposé dans notre boutique en ligne

Louis PETRIAC

JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1