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Négations, tome 2... La belle Irène continue à nous faire tourner la tête !

 

Le tome 2 est du même acabit que le premier ! Qu'on en juge avec cet extrait de quatrième de couverture qui voit aux prises deux des protagonistes de l'affaire ! Une affaire qui vient de donner lieu à plusieurs meurtres mais sans qu'on ait l'impression d'avoir mis la main sur le bon ou la bonne coupable ! A lire cet extrait sur fond d'érotisme, on a même le sentiment qu'il fait très chaud chez le juge chargé d'instruire l'épineux dossier ! Chaud, très chaud !

Extraits : La jeune femme fit comme si elle n'avait pas entendu. Le magistrat semblait presque mûr et il ne manquait qu'une occasion pour le pousser dans ses derniers retranchements de vieux garçon complexé.

- Vous n'allez pas me dire que vous avez envie de moi tout de même ? protesta Irène comme si elle était vexée de pouvoir ainsi susciter un tel sentiment. Ca ne serait pas...

- Mais, enfin non... Qu'est-ce qui vous fait croire que...

- Que vous avez envie de moi ?... Vos yeux, quand ils croisent les miens mon petit juge !... Ils sortiraient même de leur orbite ! Et moi, quand un homme me regarde comme vous me regardez, c'est qu'il me désire. Et quand on me désire comme vous me désirez en ce moment, ça finit par me travailler énormément...

Vous avez chaud vous aussi ? Si le premier tome vous a plu (ISBN 978-2-918296-09-6), n'hésitez donc pas à vous procurer le second pour au moins savoir quel est le véritable auteur ou la véritable autrice de tous ces homicides ! Vous pourrez le commander en vous rendant dans notra boutique en ligne, les deux tomes y efigurant. 

NEGATIONS, Tome 2, ISBN n° 978-2-918296-37-9 

Sept 2013... Guy Bourguignon, un amoureux de la pellicule méconnu...

  

Orfeu negro Roger Z

1ere Couv Guy Bourguignon

C'est grâce au concours de beaucoup de ceux qui l'avaient connu à Tulle, durant son enfance en Corrèze, que le portrait publié par Louis PETRIAC sur Guy BOURGUIGNON, le COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN (couverture à gauche) a pu voir le jour. Mimi LANCELOT, l'épouse de l'ancien Compagnon Hubert lui avait confirmé, que l'homme parlait peu de lui et des siens. Cet ouvrage a donc permis de revenir sur ce qui caractérisait la 3ème basse des COMPAGNONS DE LA CHANSON et de pénétrer également le milieu de la famille BOURGUIGNON en Corrèze puis à Périgueux.

En dehors de ses aventures d'homme qui aimait les femmes, ses premières compétences de cinéaste amateur éclairé avaient valu à Guy BOURGUIGNON de nouer de solides amitiés dans les milieux du cinéma. Et si le film Orfeu Negro de Marcel CAMUS a pu obtenir une Palme d'or à Cannes en 1959 et un oscar du meilleur film étranger en 1960, c'est grâce au concours de Guy. Durant une tournée du groupe entreprise au Brésil en 1958, il s'était complètement investi dans le projet de CAMUS en prêtant au célèbre réalisateur tout son talent pour que ce film puisse trouver auprès des producteurs l'écho et les financements nécessaires. Outre un reportage d'anthologie sur ses amis les Compagnons réalisé pour les besoins du magazine CINQ COLONNES A LA UNE en 1961, on retrouvera un peu plus tard, dans deux films réalisés pour un célèbre magazine télévisé* des années culte de notre vieille RTF, cette passion de Guy pour le Brésil et les cariocas. Dans l'un d'entre eux consacré aux transports de Rio-de-Janeiro, on sentait qu'il avait pénétré un monde à sa mesure. Ce que confirme le second où il évoque la vie des gauchos du Rio Grande dans un pays où, voici un peu plus de cinquante ans, on en était encore à ne savourer que l'essentiel.    

Pour Marcel CAMUS, le cinéma n'était pas un but, c'était un moyen de trouver un contact avec ses semblables et cet aveu avait dû toucher Guy. Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne de ceux qui l'ont connu, il est vraisemblable qu'il aurait lui aussi tourné s'il avait eu l'occasion d'aller jusqu'au terme de sa carrière chez les Compagnons en 1985. Son enfance à Tulle aux côtés de l'autre célèbre cinéaste Eric ROHMER est-elle à l'origine de cette passion pour le cinéma ? C'est tout à fait possible. Il est également vraisemblable que c'est cette même passion pour la pellicule qui avait dû émerveiller le jeune Roland GIRAUD. Dans sa préface, le comédien lui rend d'ailleurs hommage avec quelques mots qui en disent long sur ce que le père de son ami Jacky avait su communiquer autour de lui à Périgueux. "Guy est à l'origine de ma vocation, de mon amour de la scène et j'ai beaucoup appris par ses conseils avisés" révèle le comédien dont on comprend mieux à présent ce qui le rattache aux COMPAGNONS DE LA CHANSON.

L'ouvrage est disponible dans notre boutique en ligne.

GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, de Louis PETRIAC, 978-2-918296-24-9

 

Sept. 2013... L'hommage à un homme très discret... Guy Bourguignon

 Guy Bourguignon, le fanfaron bien-aimé de l'école Bossuet de Brive...

Guy Bourguignon, le fanfaron bien-aimé de l'école Bossuet de Brive...S'il faut en croire l'article ci-dessous publié dans le média La Montagne Centre France du 15 février 1968, Guy BOURGUIGNON, déjà repérable à sa haute taille (à gauche sur la photo de groupe), avait plus de talent pour faire, de temps à autre, le mur ou le pitre, que pour s'astreindre sérieusement aux études à l'Ecole Bossuet de Brive-la-Gaillarde. Quelles qu'elles soient. Doté d'un joli coup de crayon, ses conceptions de bandes dessinées pendant l'étude et les cours de mathématiques, où chacun pouvait reconnaître les caricatures de ses nombreux professeurs, donnaient le sentiment que l'adolescent avait déjà l'esprit tourné vers tout à fait autre chose en parfait créateur. Il était même considéré en classe comme le roi de la caricature et quelqu'un qui excellait dans les imitations et les jeux de mots. En tout cas, indéniablement quelqu'un de frondeur auquel il arrivait de sécher les cours et dont la personnalité tranchait indiscutablement avec celle des autres pensionnaires de l'établissement... Admiré par certains, comme son copain, le futur pharmacien de Tulle Jean-Marie VERGNE pour sa fantaisie et sa gentillesse, il est vrai aussi que ses premières conquêtes féminines ne lui attiraient pas toujours l'admiration de ses autres condisciples de l'école Bossuet, issus pour la plupart, d'une bourgeoise locale plus traditionnelle et jalouse de ses succès.

Le comédien Roland GIRAUD qui préfacera cet ouvrage reconnaîtra qu'il lui devait beaucoup, ne serait-ce que par les conseils et recommandations dont il avait bénéficié plus jeune !

Cet ouvrage est disponible dans notre boutique en ligne.

GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-24-9


Guy Bourguignon, le fanfaron de l'école Bossuet de Brive...

Pourquoi toujours faire appel à la propagande nazie ?

 

Halte à la propagande !

Halte à la propagande !La propagande nazie aura tout éteint, tout déformé, permettant à l'obscur Joseph GOEBBELS de trouver sa place auprès d'un homme - Adolf HITLER - qu'il avait pourtant songé, un temps, à exclure du parti nazi (1925) en s'alliant aux Frères STRASSER. Mais ce que l'on sait moins, c'est que cette propagande aura aussi, sur la fin, conçu un scénario, ultime, mettant en scène dans un bunker assiégé une disparition, celle d'une famille entière. Parce qu'il fallait, au nom de cette propagande-là, que la mort de la propre famille de l'adjoint du Führer soit considérée comme celle de fidèles à un régime et à un homme que le couple GOEBBELS avait choisi de suivre dans ses errances psychotiques. Cette habile mise en scène a, bien entendu, eu l'assentiment de Magda GOEBBELS, déjà passablement dérangée et qui avait déjà songé, sept ans plus tôt, à "prendre avec elle" ses cinq premiers enfants lors d'une première pulsion suicidaire, à un moment où leur maniaco-dépressif de père vivait une grande aventure dans les bras de la sensuelle et torride Lida BAAROVA, une jeune actrice tchécoslovaque au charme indéniable. 

Il importait donc, dira un historien, d'en passer par la mort de six innocents, qui, s'ils avaient échappé à ce carnage programmé dans le bunker, auraient eu accès à une toute autre vision de ce que pouvait être le national-socialisme et de ce que pouvaient être les ruines d'une façade que leurs parents Joseph et Magda GOEBBELS avaient voulu éclatante ! Le besoin de revêtir leurs six enfants d'un blanc immaculé en attachant aux cheveux des cinq fillettes de jolis rubans blancs, comme si on avait voulu en faire les symboles d'une innocence puérile, montre d'ailleurs quel avait pu être le souci de construction observé.

Autre vision de cette néfaste propagande, le CV de cette mère idéale prête à sacrifier ses enfants, CV qu'il avait également fallu remodeler dès la fin de l'année 1930 pour qu'elle puisse prétendre accéder aux plus hautes fonctions de représentation chez les nazis (photo en tête d'article). Juive par le sang, puisque son véritable père, Richard FRIEDLANDER, avait eu une courte liaison avec sa mère Auguste BEHREND durant l'hiver 1901 avant que celle-ci ne l'épouse en 1908, il était hors de question de laisser les choses en l'état. Pourquoi s'en serait-on privé puisqu'enfant, elle n'avait pas été reconnue par son père à sa naissance et qu'on avait trouvé pour légitimer ses origines un gogo pour jouer "les papas de circonstance" en la personne d'un certain Oskar RITSCHEL ! Que la mère de l'habile Magda, Auguste BEHREND réputée, elle aussi, être une menteuse pathologique, et que sa belle-soeur Ello QUANDT aient cru après guerre en rajouter et lui fabriquer un profil en la dédouanant presque totalement de tout ce qui s'était passé, ne tient qu'à un seul objectif : il fallait convaincre les premiers biographes (1) que ce suicide n'était que la conséquence d'un geste émanant de fidèles nazis et surtout rien d'autre. Une version que soutiendra un chroniqueur du média Bild Zeitung lorsqu'il dira que ce geste était l'acte d'une fanatique aveugle au sein d'une dictature inhumaine.

L'ouvrage de notre auteur est disponible dans notre boutique en ligne

MADGA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0 

(1) L'un des premiers biographes ayant travaillé sur le profil de Magda GOEBBELS était un certain Hans-Otto MEISSNER, le fils de l'ancien secrétaire d'Etat d'Adolf HITLER. 

Histoires d'Avant... Des personnages atypiques que ces bougnats d'antan !

Des personnages atypiques que ces bougnats d'antan...

Ils étaient quelques-uns ces bougnats d'antan à fréquenter le bar du père de l'auteur, ce Roi du Café situé à la limite du 18è arrondissement parisien et d'Aubervilliers, dont il parle avec nostalgie d'abord dans Histoires d'Avant puis dans C'était le Roi du Café, alors qu'il venait d'apprendre que son ancien quartier et la rue de la Gare où il était né avaient été rasés pour laisser la place à un complexe marchand : Le Millénaire. Et tous avaient leur personnalité et... leurs petites manies dont le gamin qu'il était dans les années cinquante se souvient encore ! Pensez-donc, ces gens tout noirs du marin au soir !

EXTRAITS DE L'OUVRAGE : Coco, lui aussi, aurait pu faire partie de la bande… Avec ses bonnes joues rouges, son œil malicieux et son éternel sourire moqueur au coin des lèvres, Coco le charbonnier a, également, longtemps été associé à notre rue de la Gare et à son Roi du Café. Sans que l’on parvienne à savoir de quel coin il était issu, il venait semble-t-il aussi, du Rouergue. Pour nous qui étions des gamins pas encore dégrossis, l’homme avait plutôt des faux airs de cow-boy et je me plaisais souvent à l’imaginer sur un cheval avec un chapeau couvrant sa mèche rebelle. Avec sa Gauloise à la bouche, nous n’étions, c’est vrai, pas très loin de l’éternelle image planétaire !…

« Qu’est-ce qu’il veut boire Coco ? »… Cinquante ans après, je n’ai pas oublié la scène ni l’homme mal réveillé en veste de daim, répondant évasivement : « la même punition qu’hier… un petit rosé ». Triturant un mégot resté en suspens au coin des lèvres, hissé sur un meuble sur mesure qui couvrait un compteur à gaz situé près de la devanture du débit de boissons, la place avait fini par devenir la sienne. Celle d’un homme qui, selon mon vieux père, était « aussi souple qu’un verre à lampe » et dont je n’avais jamais réussi à savoir ce qui lui avait valu ce surnom de perroquet.

« Avec une plume au c… tu aurais fait un oiseau rare Coco ! » plaisantait-il toujours dès que l’ostrogoth s’était perché à sa place habituelle face à un rayonnage où nous entreposions bouteilles de sirop et alcools rares ! Ce n’était pas bien méchant et ces petites chicaneries faisaient partie du quotidien liant des gens issus de cette région si attachante et particulière qu’était l’Auvergne. Tout était permis, les gracieusetés fleuries comme le reste ! A plus forte raison dans un quartier où on aimait souvent plaisanter les autres sans méchanceté aucune. L’homme n’était d’ailleurs jamais en retard ! Surtout passés les quatre heures de l’après-midi, une fois sorti de la douche ! C’était même le premier de toute la bande de La Charbonnière à se manifester !

Il reste encore quelques exemplaires de cet ouvrage publié voici une dizaine d'années dans notre boutique en ligne.

HISTOIRES D'AVANT, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-11-9

mi-septembre 2013, Guy Bourguignon, le Compagnon de la Chanson périgourdin...

 Guy Bourguignon, le Compagnon périgourdin

1ere Couv Guy Bourguignon

Né à Tulle en 1920, il avait, dira l'une de celles qui avait vécu quelque temps à ses côtés, toutes les armes de la séduction : l'intelligence, la taille, l'oeil de velours, la culture. Et cette séduction, il saura s'en servir pour approcher toutes celles qui lui plaisaient, au point de devenir l'un des don Juan des COMPAGNONS DE LA CHANSON, un ensemble qu'il avait créé en 1946 avec Jean-Louis JAUBERT et Marc HERRAND.

Pourtant, rien n'avait été simple au départ. Jeune marié et déjà père d'un enfant, il lui avait fallu fuir Périgueux où son père Serge dirigeait une agence du Crédit Lyonnais et cela alors qu'il avait trouvé au sein d'une troupe de marionnettistes une fonction qui convenait à merveille à ce créateur qui avait un véritable don pour l'organisation. Mais Périgueux était une ville où l'occupation nazie était devenue bien lourde à supporter et il devra la quitter en 1943 pour gagner Lyon où l'air était un peu plus respirable. Peut-être aussi parce qu'il y avait là-bas bien plus de débouchés qu'en Périgord. Ce sera le début d'une nouvelle expérience où, aux côtés de jeunes gens venus d'un peu tous les horizons, il apprendra le chant et l'art scénique grâce à un maître de chapelle intransigeant et autoritaire du nom de Louis LIEBARD. Après une carrière qui l'avait mené avec les COMPAGNONS DE LA CHANSON aux quatre coins du monde, Guy s'éteindra à 49 ans d'une septicémie. Jusqu'à la dernière minute de cette fin décembre tragique de l'année 1969, ses partenaires et amis ne voudront pas croire à une issue fatale malgré le pronostic vital plus que réservé du médecin qui avait tenté de l'opérer. Certes, les dernières photos et les derniers enregistrements réalisés à l'automne lors d'un Télé-dimanche en novembre nous avaient montré un Guy fatigué qu'une thrombose de l'œil avait un peu plus affaibli, mais de là à imaginer qu'il décéderait aussi brutalement et de cette façon...

Guy BOURGUIGNON, qui avait un don pour la communication, avait noué des liens avec un très jeune homme qui allait au lycée avec l'un de ses fils, Jacques, un jeune homme qui, devenu comédien n'oubliera pas ce qu'il lui devait par les conseils qu'il lui avait apportés. Et c'est aussi ce qui explique que Roland GIRAUD ait voulu s'associer à cet ouvrage hommage en aidant et en le préfaçant. Cet ouvrage est toujours en vente et il est désormais accessible dans notre boutique en ligne.

GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC, 978-2-918296-24-9