A partir de la sortie de l'ouvrage du docteur Marie-France HIRIGOYEN sur le harcèlement moral, on a commencé à beaucoup écrire sur cette perversion narcissique qui avait existé jusqu'alors mais qu'on avait été incapables de discerner. Beaucoup produiront donc des écrits mettant en scène cette pathologie sous différentes formes. Après l'avoir longtemps caché, Louis PETRIAC avoue aujourd'hui avoir lui aussi subi un tel harcèlement, et il ne sera pas le dernier à proposer un ouvrage accentuant les conséquences découlant de l'attitude d'un pervers narcissique : Le miroir brisé. Un ouvrage qui devait été publié chez un éditeur parisien : Les Editions Résidence mais dont l'agencement ne convenait pas à notre auteur. Mais voyons ici de quelle façon ont été évoquées dans cet ouvrage les conséquences dommageables liées à un comportement pervers émanant d'une femme, comportement dont parle en fin d'article un coach Alice BERGELAC (extrait vidéo).
Extrait des textes : Dans sa cellule, Georges ne tenait plus en place. Accusé d'un délit qu'il n'avait pas commis, il ressassait les derniers événements, se demandant ce qui avait bien pu se passer chez celle qu'il avait longtemps aimée pour qu'elle se montre aussi peu concernée parce qu'il subissait. Ce qui le navrait, ça n'était pas tant de passer pour ce qu'il n'était pas, c'était surtout d'avoir pu lui inspirer l'image de quelqu'un capable de commettre un acte aussi barbare que celui qui lui avait valu de comparaître devant un tribunal. Et à plus forte raison celui des Assises. En un mot d'être considéré comme un criminel, quelqu'un de basse engeance, pire un asocial...
Etre accusé d'avoir tué pour voler !... Y avait-elle seulement réfléchi avant de prêter le flanc aussi facilement à une telle mascarade surtout aux côtés de tous les autres ?... Pourtant, malgré ce qu'elle venait de lui faire, l'affection qu'il lui portait résistait encore. Comme s'il lui avait pardonné d'avoir agi ainsi, s'estimant seul responsable. Avait-elle songé un seul instant à ce que ce refus de le défendre signifiait ? Et n'avait-elle donc jamais cru en lui ? Le seul fait d'y repenser le blessait et le meurtrissait. Profondément. Surtout compte tenu de ce qui les avait liés ou les liait toujours... Il revoyait encore la scène et cet instant crucial où venait de démarrer l'audition des témoins cités à décharge par la Défense, lorsque le Président de la Cour lui avait demandé ce qu'elle pensait de lui. Pour quelle raison avec cet embarrassant "je ne sais pas, je ne sais pas, il n'est pas comme les autres", s'était-elle bornée à produire un non témoignage ? Se rendait-elle compte qu'elle le condamnait avec de tels atermoiements ?
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