La famille RODON (ci-dessus) jouissait encore en ces années d'avant-guerre d'une relative tranquillité à Aulnay-sous-Bois. Madame RODON mère tient la maison et finit d'élever ses deux enfants Denise et Jean et Monsieur RODON père est métreur. Au Blanc-Mesnil où ils ont trouvé à se loger après avoir fait édifier une modeste demeure, personne ne se doute encore qu'une bourrasque va survenir, qui empêchera le jeune Jean de poursuivre ses études et de connaître ses premiers tourments amoureux avec la petite Sophie avec laquelle il avait projeté de se marier probablement dès l'été 1943. Et pourtant, pourtant en cet automne 1938, combien de jeunes gens vont-ils devoir redéfinir leurs priorités, même après la signature des "accords de la honte" et les promesses de voyou d'un certain... Adolf HITLER.
Jean RODON qui vivra à la fin de sa vie en Périgord et qui est décédé en 2021 se souvient encore de cette difficile rentrée 1938 et du choix qu'il avait cru devoir faire, préférant travailler alors qu'il aurait pu poursuivre ses études, au risque qu'elles handicapent pécuniairement toute la petite famille. En décembre 1939, il deviendra tourneur dans un atelier de mécanique générale de collabos du 3ème arr. de Paris où il apprendra à supporter ceux qui étaient déjà prêts à toutes les compromissions possibles avec les nazis.
Il lui fallait en parler un jour et raconter ce qu'il avait vécu, lui, le neveu du député communiste Henri LOZERAY. Ce dernier sera arrêté peu après la signature du pacte germano-soviétique puis emprisonné et c'est pour ne pas attirer l'attention des nazis qu'il choisira d'accepter de répondre à un embrigadement au STO alors qu'il n'avait pas encore vingt ans. C'est ce Journal d'un adolescent face à la guerre que vous allez pouvoir désormais vous procurer en visitant notre boutique en ligne
JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1