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S'adapter ou disparaître... La bagarre était déjà dure en 1991 pour notre auteur Louis Petriac !

C'est devenu banal et pourtant tellement fréquent dans un environnement économique qui donne aujourd'hui à beaucoup le sentiment d'être de plus en plus inaccessible ! Surtout quand il s'agit de faire preuve d'adaptabilité et de créer, en lien avec le progrès, de nouveaux outils de production, mais sans pour autant se mettre dans le rouge. Cela a été le cas de notre auteur et créateur Louis PETRIAC (ci-dessus) qui a eu envie à l'été 2006 d'expliquer pourquoi il était devenu Ecrivain Public avant de songer à l'édition, un cap qu'il franchira la même année. Sans cependant qu'il évoque, comme il a choisi de le faire dans le pamphlet à paraître, toutes les épreuves qu'il avait dû affronter.

Fin des années quatre-vingt... Le secrétariat était en passe, avec l'arrivée de Word et des premiers logiciels sous Windows, de réellement évoluer. Et pire, on ne savait pas avec un dénommé Bill GATES à quel créateur de logiciel on avait à faire. On l'a appris à nos dépens aujourd'hui ! Seul bémol et il était de taille : cet équipement était proposé à des conditions qui dépassaient l'entendement et qui touchaient généralement les produits innovants comme celui que venait de mettre au point un dénommé Bill GATES qui a aujourd'hui d'autres objectifs avec sa vaccination à outrance et les millions de morts qu'elle provoque. Chacun s'en souvient encore : acheter un PC demandait en effet près de 20.000 Francs, soit l'équivalent de 3.000 € et très peu de particuliers, voire même de commerçants, avaient été en mesure d'en acquérir au cours de ces années-là. Car, outre le PC, il fallait aussi s'équiper parallèlement d'une imprimante, pas davantage bon marché et d'un fax car, faute de disposer comme aujourd'hui de la possibilité d'envoyer des mails via Internet, il fallait pouvoir communiquer rapidement, soit avec les administrations, soit avec d'autres points de vente.  

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Louis PETRIAC, devenu en 1991 Ecrivain Public au sortir d'une galère de quelques années et de quelques ennuis de santé, s'est alors trouvé confronté à des impératifs coûteux dès le démarrage de sa nouvelle activité. Mais ne fallait-il pas déjà s'adapter aux exigences et aux coûts prohibitifs pratiqués sur le marché plutôt que continuer à pointer comme quelques autres à l'agence locale ANPE ? Que l'on soit riche ou pas ? Avec des mailings postaux qui devenaient de véritables investissements difficiles à amortir parce qu'il fallait se faire connaître et répondre aux attentes d'une clientèle en pratiquant des prix assez serrés générateurs de misère ? Sans pouvoir envoyer le moindre mail à un coût maîtrisé ? Dans un ouvrage assez décapant désormais disponible en ligne dans notre boutique en ligne Au-delà de la passion ou être écrivain public... l'un des tout premiers publié qu'il produira durant l'été 2006 sous notre tout premier label DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions (couverture ci-contre), l'auteur évoquait ses rencontres souvent déterminantes et quel était le challenge qu'il avait alors eu à relever. Surtout après avoir eu la chance de participer à un CA SE DISCUTE chez Jean-Luc DELARUE sur France 2. Il parle aussi de ceux qui faisaient appel aux services du modeste Ecrivain Public qu'il était. Mais sans insister sur les cotisations ruineuses mises à sa charge par la CIPAV, une caisse de retraite gérée par des voyous. Ce seront ainsi quinze années passées à se révolter contre une image d'Epinal qui continue encore aujourd'hui à coller aux Ecrivains Publics et à une profession que l'on s'obstine à présenter comme une activité libérale susceptible de faire vivre un travailleur. Alors qu'elle est le plus souvent génératrice d'honoraires de misère et de marges dont il vaudrait mieux ne pas parler. Pire, en n'hésitant pas à envoyer au "casse-pipe" des gens qui, démunis, s'attendaient à trouver un travail décent et qui, très vite, après avoir suivi deux ou trois années de formation vont avoir à faire face à une couverture de charges déraisonnables.

Mais, c'est de cette bagarre de chaque instant, et pour tout simplement rester vivant, que s'imposera progressivement une idée qui permettra fin 2005 à Louis PETRIAC de travailler à la création d'un label : DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS. Un label qui lui permettra de publier après avoir conçu des récits de vie des hommages comme celui sur les Compagnons de la Chanson et qu'il a cédés en 2017 à une société d'édition du même nom qu'il nous a aidés à monter et où il oeuvre encore parfois, mais bénévolement. 

AU-DELA DE LA PASSION..., Louis PETRIAC, ISBN 978-2-952411-7-21