Dans une salle aixoise chauffée à blanc venue assister à une véritable mise à mort, le jeune Christian RANUCCI n'avait eu le jour de son procès quasiment aucune chance de s'en sortir. D'autant qu'il avait choisi dès le départ de se montrer sous son plus mauvais jour : celui d'un gamin capricieux qui avait estimé que tout lui était dû ! Avec au surplus un accoutrement irrévérencieux dont on se serait demandé qui avait pu le lui inspirer ! Avant que les regards se soient dirigés vers une mère venue assister à ce qu'elle avait pourtant cru être elle aussi une réparation des torts subis pendant vingt longs mois. Pourtant, en apparaissant avec cette tenue de clergyman et cette croix pectorale de jésuite en mission, avait-elle imaginé que cela heurterait un peu plus encore l'assistance ? Probablement pas. Il portait, dira l'une des jurées qui a depuis témoigné, un costume bleu acier un peu criard au milieu des robes noires des magistrats et des avocats. Et surtout, sur son sous-pull blanc, une croix d'évêque dorée qui, vu la situation, avait de quoi choquer et pas seulement les croyants présents dans la salle ! Cette mère, avait-elle voulu mettre en avant sa profonde croyance et faire de son fils un nouveau Jésus Christ ? Comme si elle redoutait déjà qu'on le mette en croix et qu'on le crucifie ? Elle-même était apparue vêtue de noir comme si elle portait déjà le deuil, avec un chapeau noir et un foulard à dominante noire par-dessus son chapeau, un regard dissimulé par d'énormes lunettes noires et avec une croix, elle aussi, au revers de son manteau.
Mauvais système de défense avec une plaidoirie basée sur une innocence qui ne lui avait jamais été reconnue depuis le départ, alors qu'on aurait dû plaider des circonstances atténuantes, une tenue pour le moins discutable... il ne restait donc plus au jeune homme immature qu'était le jeune Christian RANUCCI que la façon dont il entreprendrait de convaincre ceux qui étaient venus pour avoir sa tête ! Malgré tous les mensonges qui avaient pu être colportés souvent en liaison avec des maladresses dues à l'émotion. Mais hélas, là encore, l'accusé s'y prendra mal en apostrophant même le commissaire Gérard ALESSANDRA (à ses côtés ci-contre), celui qui l'avait interrogé à l'Evêché les 5 et 6 juin 1974, en lui reprochant de l'avoir torturé pour obtenir des aveux et en le menaçant de briser sa carrière ! Avant de se voir qualifié en retour par ce commissaire d'être un "monstre" !
Les derniers témoins produits par une défense impuissante et mal organisée n'ayant pu à leur tour convaincre, il en sera fini des espoirs de réhabilitation du jeune homme. Et c'est sans surprise au terme de deux jours de procès qu'il sera condamné à avoir la tête tranchée. Cet ouvrage et un dossier revisité par notre auteur Louis PETRIAC est à découvrir dans notre boutique en ligne. Mais, autre solution pour que vous vous le procuriez, vous trouverez ci-après les caractéristiques vous permettant de le commander également chez votre libraire ou en vous adressant à des supérettes avec lesquelles nous travaillons déjà comme DECITRE/LE FURET, les ESPACES CULTUREL LECLERC, CULTURA.COM, la GENERALE DE LIBRAIRIE LIBREST, MOLLAT à Bordeaux ou quelques autres.
CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1